Avocats morts pour la France
Citations à titre posthume :
- Cité à l’Ordre de l’Armée N° 110 du 15 décembre 1914 :
« Le lieutenant Duché de Bricourt, du 13e régiment d’infanterie, est tombé mortellement blessé à la redoute du Bois-Brûlé, le 27 novembre, en montrant l’exemple à ses troupes».
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Croix de guerre (Journal Officiel du 16 février 1915).
- Portrait de Pierre Duché de Bricourt
- Lettre au Bâtonnier de M. Henri Thieblin, son beau-père, lui annonçant son décès (13 décembre 1914)
- Notice lue par M. Jean Sturel. Livre d’Or - Groupe des Anciens Combattants du Palais - Tome 1 (1930)
- Arrestation lors d’une manifestation : a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp6k557724h/f3.item.r="pierre%20duché%20de%20bricourt".zoom""""Le Matin du 25 février 1899 ; a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76215614/f3.item.r="pierre%20duché%20de%20bricourt".zoom""""Le Radical du 26 février 1899 ;
- Mémoire des Hommes : Pierre Duché de Bricourt (1) ; Pierre Duché de Bricourt (2)
- Historique du 13e Régiment d’infanterie
- Fiche biographique, mémorial Genweb : Pierre Duché de Bricourt
- Mariage : a href="http:/gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7626338r/f2.item.r="pierre%20duché%20de%20bricourt".zoom""""Le Journal 29 novembre 1909
- Plaques commémoratives (Memorial Genweb) :
Chantenay-Saint-Imbert - Monument aux Morts
Chantenay-Saint-Imbert - Plaque commémorative 1914-1918 de l'église
Paris 05 - Plaque commémorative 1914-1918 de la faculté de Droit
Paris 08 - Plaque commémorative, église Saint-Philippe du Roule
Henri Durieux est né le 29 avril 1884 à Châteauvillain, en Haute-Marne.
Licencié en droit en 1910, il part faire son service militaire.
Il embrasse donc tardivement la profession d’avocat, à 30 ans, et n’aura guère le temps de l’exercer : inscrit au Stage le 26 mai 1914, il est mobilisé dès le début du mois d'août et envoyé au front, comme 2e classe. C’est au front, au mérite, qu’il prendra le grade de caporal-fourrier.
On sait peu de choses de lui jusque-là. Sa fiche de Registre matricule nous apprend que derrière ses lunettes se cachaient des yeux bleus, et qu’il mesurait 1,70m.
Et c’est grâce au témoignage de son Commandant de Compagnie, Jules Jamin, qui écrira à ses parents, que nous en apprendrons un peu plus sur sa personnalité et les derniers jours de son existence. Jules Jamin, qui était devenu un ami, admirait son courage, son énergie et aussi la gaité dont il faisait preuve malgré les dangers et ses souffrances. En effet, affaibli par les longues marches et la vie dans les tranchées, il avait contracté une "broncho pneumonie bacillaire" (tuberculose) qui l’épuisait ; il ignorait la nature de sa maladie, qui n’avait pas été identifiée. Il refusait de quitter le front.
Frappé par un éclat d’obus, il est sauvé par son livret militaire qui se trouvait dans la poche de sa capote et qui fut retrouvé broyé ; Henri Durieux perd connaissance et est évacué vers l’hôpital militaire d’Alençon. Très affaibli par la maladie, il y passera trois semaines d’agonie, sa mère à son chevet. Il s’éteindra le 22 novembre 1914.
Marie-Alice Jourde.
Citation et décoration :
- Pas de citation ni décoration connues
- Portrait d'Henri Durieux
- Lettre de son père au Bâtonnier (9 décembre 1914)
- Lettre du Commandant Jamin à sa mère (copie)
- Lettre du Commandant Jamin à son père (copie)
- Mémoire des Hommes : Henri Durieux
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Archives départementales de l'Aisne - 20R107 - Registre matricule (Laon)
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94 - Maisons-Alfort - Monument aux Morts
94 - Maisons-Alfort - Plaques Commémoratives 1914-1918 de l’église Saint-Remi