Avocats morts pour la France

C'est le 7 juin 1887, que nait à Paris ,dans le 9e arrondissement, Georges, Alexandre, Marcel Caveroc. Il est le fils de Georges Caveroc, employé et d’Adèle, née Baisse. Scolarisé à Paris chez les Frères de la paroisse de Saint-Roch, puis au séminaire de Notre-Dame des Champs, Marcel Caveroc était très bon élève. Il sera bachelier à tout juste 17 ans.

Dans la foulée, en novembre 1904, il entre à la Faculté de droit de Paris. Licencié le 25 juin 1907, Marcel Caveroc prête serment le 12 novembre 1907. Le 10 mars 1910, il soutient brillamment sa thèse de doctorat sur le serment décisoire.

Appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire de 2 ans, il sollicite la suspension de son stage pour cette durée et rejoint en octobre 1910 le 72e Régiment d’Infanterie.

Libéré de ses obligations militaires, se sentant le goût pour l’enseignement,  Marcel Caveroc se prépare au concours de l’agrégation de la Faculté Libre de Droit de l’Institut Catholique de Paris dont il devient maitre de conférences, chargé dès juin 1913 d’une conférence de droit romain.

Sa mobilisation en août 1914 suspend tous ses projets.

Marcel Caveroc fait toute la campagne militaire dans la Meuse puis dans la Marne en 1914 dont il sort indemne.

En mars 1915, le 72e Régiment d’Infanterie participe aux combats en Champagne à Mesnils-les-Hurlus (aujourd’hui devenu Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus dans le département de la Marne). Blessé en pleine nuit du 9 mars 1915, d’abord légèrement au bras, il se rend au poste de secours pour faire panser sa plaie, lorsqu’en chemin, dans la tranchée, il est atteint grièvement d’un éclat d’obus qui le fait tomber au sol. C’est au moment où le soldat Caveroc est à terre que la 8ème compagnie à laquelle il appartient doit précipitamment et très rapidement se replier sans pouvoir ramener ses blessés.

Depuis cette nuit du 9 mars 1915, plus aucune nouvelle de Marcel Caveroc n’est parvenue. Il est porté disparu ; il a 27 ans.

Ses parents ont conservé quelques années l’espoir qu’il était vivant et qu’il avait été fait prisonnier. Une plaque à sa mémoire est apposée sur la sépulture familiale au cimetière du Montparnasse à Paris (6e division).