CLERICO Dominique (1882-1918)

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Dominique, Pascal, Joseph Clérico nait le 10 novembre 1882, à Nice. Il est le deuxième enfant d’une fratrie de quatre, après Jules, né en 1879 et avant Brunon né en 1885 puis Catherine née en 1886. Ses parents, nés et mariés dans le Piémont de l’autre côté des Alpes, dans leur pays d’origine, s’installent peu avant sa naissance à Nice, sa mère, Dominique Sciola est alors femme de chambre et son père, Joseph Clérico est boulanger.
Si très tôt ses deux frères, Jules et Brunon, se destinent à Nice, le premier, au métier de pâtissier-confiseur et le second, à celui de boulanger, le destin de Dominique Clérico est tout autre. En 1901, à l’âge de 18 ans, Dominique Clérico est élève ecclésiastique. Le 31 octobre 1902, il s’engage volontairement sous les drapeaux pour trois ans avec la demande de bénéficier des dispositions de l’article 23 de la loi du 15 juillet 1889 lui permettant après un an de service militaire de reprendre ses études à partir du mois de novembre 1903 jusqu’à la date de son passage dans la réserve.
En 1904, abandonnant ses études ecclésiastiques, loin de sa ville natale, de ses frères et sœur et de son père, il débute des études de droit à Paris. Il s’installe alors avec sa mère au n° 5 de la rue du Bac dans le VIIème arrondissement. Licencié de la Faculté de droit de Paris, le 11 juillet 1910, il prête serment le 22 novembre 1910 et se rapproche du Palais de Justice. Il déménage alors au n°4 du Boulevard Saint Michel dans le VI arrondissement de Paris toujours avec sa mère.
Versé au Service Auxiliaire à la suite d’une blessure au genou droit, il est affecté à la 15e Section d’Infirmiers Militaires en février 1915 à l’Hôpital des Formations Sénégalaises à Menton. Dominique Clérico devient caporal infirmier en mars de la même année. Pendant cette période, dans ce même Hôpital de Menton, il soigne et porte secours à de nombreux soldats belges blessés ou malades, ce qui lui vaudra la reconnaissance de la patrie belge laquelle en 1920, lui décernera à titre posthume, la Croix civique 1914-1918.
Passé à la 1ère Section d’Infirmiers Militaires le 2 avril 1917, Dominique Clérico passe ensuite le 17 août 1917 au 233e Régiment d’Infanterie avant de passer au 261e Régiment d’Infanterie le 29 novembre 1917 qui cantonne en Italie à l’Est de Vérone. Le Caporal Clérico est nommé interprète pour la langue Italienne. Le 25 août 1918, après la reprise de la Ferme de Montécouvé à Neuville dans l’Aisne pour se porter à proximité de la voie ferrée de Soissons-Crécy-au-Mont et encercler l’ennemi, les hommes du 261e Régiment d’Infanterie essuient un feu d’enfer. C’est dans ce combat acharné que le caporal Clérico tombe.
Le 25 août 1918, il figure parmi les 15 hommes portés disparus aux côtés des 31 autres déclarés tués et des 255 blessés.
Le 25 août 1918 est la dernière grosse bataille de la 17e Division et marque une nouvelle retraite de l’ennemi.

Citations et décorations :

  • Médaille militaire à titre posthume (Décret du 2 mai 1920 - JO du 5 octobre 1920) :
    • « A toujours été vaillant caporal, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 25 août 1918, à Montécouvé, à Neuville».
  • Croix de guerre avec étoile de bronze (Décret du 2 mai 1920 - JO du 5 octobre 1920).
  • Croix Civique 1914-1918 à titre posthume pour service dévoué auprès des blessés à l’Hôpital de Menton décernée par la Belgique, le 11 septembre 1919.
  • Portrait de Dominique Clérico.
  • Licence de la Faculté de droit de Paris.
  • Lettre du 11 septembre 1919 du Lieutenant-Colonel belge au Bâtonnier.
  • Lettre du 15 mai 1920 du Lieutenant-Colonel belge au Bâtonnier.
 
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