Avocats morts pour la France

Marcel Defrénois est né le 16 mars 1888 à Paris (VIème - 89, rue de Rennes). Il est le fils de Jeanne née Moncel et de Charles Defrénois, avocat et directeur du répertoire du Notariat à la suite de son père Anselme Defrénois fondateur de la revue.

Après une scolarité au lycée Louis Legrand à Paris, Marcel Defrénois fait son droit. Il est licencié en juin 1909 et se destine à la magistrature.

Libéré de ses obligations militaires, il demande finalement son inscription au stage et est admis le 24 octobre 1911. Durant son stage, il seconde son père à la Revue du répertoire général. Il publie en 1913 un ouvrage De la reconnaissance judiciaire de la paternité naturelle. La même année, le 19 juin, il épouse Marie Madeleine Amélie Caroly à Saint Soupplets (Seine et Marne) dont il a un fils Jacques, né le 13 avril 1914.

Agé de 26 ans en août 1914, il est mobilisé dès la déclaration de guerre dans le 360e Régiment d’Infanterie. Pendant le combat de Hoeville (Meuthe-et-Moselle) le 25 août 1914, Marcel Defrenois est blessé mortellement laissant sa femme et son jeune enfant, Jacques, comme bon nombre de ses camarades du 360e Régiment d’infanterie. Dans cette même journée, plus de 900 hommes tombèrent au combat, tués ou blessés.

Marcel Defrenois est mort en héros décoré de la médaille militaire et Croix de guerre à titre posthume : « A fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 25 août 1914, à Hoeville, en accomplissant une mission perilleuse. Croix de guerre avec étoile d’argent ».

Il repose dans le cimetière du Père-Lachaise, 53ème division, Chemin Montlouis, 1ère ligne.