CHARBONNEAUX Jean (1887-1917)

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Charbonneaux Jean photo
Charbonneaux Jean lettre de recommandation
 Charbonneaux Jean - Prière de souvenir
Hubert Rémy Jean Charbonneaux nait le 24 janvier 1887 à Reims (Marne). Son père, Henri Pol, est maître de verrerie et sa mère Hubertine Collet donnera naissance à sept enfants dont l’ainé Adolphe (né le 25 aout 1875) prendra la relève de son père et Marcel (né le 13 aout 1876) qui deviendra également avocat au barreau de Paris.
De 1897 à 1899, Jean Charbonneaux est élève à l’institution Saint-Joseph à Reims tout comme son frère Marcel quelques années auparavant. En 1905, Jean est bachelier en lettres. En 1906, il séjourne un an en Allemagne puis revient à Paris pour étudier les sciences politiques durant deux années à l’Ecole Libre.
Mais très vite en 1909, l’envie de connaitre d’autres contrées l’amène à partir une année en Angleterre. A son retour, de 1910 à 1912, Jean Charbonneaux est clerc chez Maître de Biéville, avoué de première instance, 5 rue Saint-Georges à Paris. C’est dans cette même étude que son frère aîné Marcel avait officié plusieurs années auparavant.
Etudiant à la faculté de droit de Paris, Jean est licencié le 6 novembre 1912. Son diplôme indique qu’il a été interrogé sur les matières à option de droit public et de législation financière.
Un an plus tard, le 4 novembre 1913, il prête serment d’avocat. Au préalable, Maître de Biéville avait écrit « Je ne puis que vous donner les meilleurs renseignements sur Monsieur Jean Charbonneaux (…) dont je n’ai jamais eu qu’à me louer sous tous les rapports ».
A la mobilisation, Jean Charbonneaux qui avait été exempté, est engagé volontaire et il rejoint le 130ème régiment d’infanterie le 6 septembre 1914. Son frère Marcel est également sur le front et sera tué le 11 novembre 1914 à Nieuport, au cours d’une reconnaissance.
Le 130e RI se battra dans la Somme en 1914, puis, en février 1915, en Champagne où Jean est grièvement blessé, près de Perthes : son bras droit est brisé et son épaule fracassée. Mais il retournera au front avant même son complet rétablissement.
En janvier 1916, il est à nouveau grièvement blessé à la main de Massiges en Champagne. C’est une balle, qui après avoir traversé son casque, lui laboure le crâne. Pour autant, ces blessures n’entameront pas son énergie et son esprit combatif.
Le 27 mai 1917, sur le Mont -Tatou près de Moronvillers, Jean Charbonneaux défend âprement son îlot dans la tranchée de la Tétonnette. L’offensive allemande sera repoussée, mais il y laissera la vie, mort au champ d’honneur dans les Monts de Champagne.
Géraldine Berger-Stenger.

Citations et décorations :

  • Citation à l’Ordre du IVème corps d’armée, le 18 décembre 1914 :

    « Malgré la violence de la fusillade, a assuré pendant plusieurs heures la liaison avec la compagnie voisine. »

  • Citation à l’Ordre du IVème corps d’armée, le 17 septembre 1917 :

    « Versé sur sa demande, du service auxiliaire dans le service armé, a été blessé grièvement deux fois. Revenu au fond volontairement et avant son rétablissement complet, à trouver une mort glorieuse le 27 mai 1917, alors qu’entouré de toutes parts par l’ennemi, il défendait avec la dernière énergie la partie de la tranchée qui avait été confiée à sa section »

  • Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.
  • Courrier de Maître de Biéville (17 novembre 1913)

  • Prière de souvenir

 
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