HÉLIE Jules (1889-1918)

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Hélie faire part 
Hélie Lettre de son père

Jules, Henri, André Hélie naît le 5 octobre 1889 à Tours dans le département d’Indre-et-Loire, fils de Hilaire André Hélie, notaire à Reugny et de Marthe, Marie, Blanche, Henriette née Flabert.

Il est le premier de la fratrie suivent un frère, Yves né en 1892, puis deux sœurs, Jane Marie née en 1898 et Madeleine née en 1900.

Étudiant en droit, il est appelé en 1910, l’année de ses 20 ans. Jules Hélie est incorporé au 5ème Régiment de Cuirassiers le 12 octobre 1911 jusqu’au 25 septembre 1913. Maréchal des logis, il passe dans la réserve de l’armée active.

Licencié en droit en juillet 1914, il est mobilisé le 2 août 1914.

Jules Hélie rejoint le 5ème Régiment de Cuirassiers à Tours et gagne la frontière belge où les premiers affrontements avec l’ennemi ont lieu le 10 août à Marville. Versé le 28 mars 1915 au 225e Régiment d’infanterie, régiment de réserve du 95e Régiment d’Infanterie, il est nommé adjudant le 7 mai 1916 avant d’être promu sous-lieutenant, le 20 juillet 1916.

En 1917, il décide d’être comme son grand-père maternel, Jules Flabert, avocat, son oncle Armand Flabert, juge d’instruction au Tribunal de la Seine le présente au Bâtonnier Henri Robert.

Le 5 décembre 1917, lors d’une permission, Jules Hélie prête serment devant la Cour d’Appel de Paris, son rapporteur, qu’il a lui-même sollicité, est le bâtonnier Henri Robert.

En juin 1918, le sous-lieutenant Hélie occupe avec son régiment, le secteur à l’est d’Orvillers-Sorel dans l’Oise.

Le 9 juin 1918 a lieu la Bataille du Maz où le 295ème Régiment d’Infanterie sera en partie décimé durant une attaque allemande.

Dans cette journée, 46 officiers, 121 sous-officiers, 1 546 soldats sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ; Jules Hélie tombé au premier rang est l’un de ces sous-officiers morts pour la France.

Par jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal de Tours le 29 août 1918, Jules Hélie est déclaré tué à l’ennemi à Orvillers-Sorel le 9 juin 1918.

Citations et décorations :

  • Chevalier de la Légion d’honneur et Croix de guerre avec Palmes à titre posthume (19 mai 1920. Journal Officiel du 23 juin 1920) :

    « Excellent officier, d’un grand courage, plein d’entrain et de dévouement, tombé en brave, le 9 juin 1918, à Orvillers. Croix de guerre avec palme. »

  • Portrait de  Jules Hélie
  • Faire-part de décès
  • Lettre de son père au Bâtonnier (17 septembre 1918)
 
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