Avocats morts pour la France
Citations et décorations :
- Citation à l’Ordre du IVème corps d’armée, le 18 décembre 1914 :
« Malgré la violence de la fusillade, a assuré pendant plusieurs heures la liaison avec la compagnie voisine. »
- Citation à l’Ordre du IVème corps d’armée, le 17 septembre 1917 :
« Versé sur sa demande, du service auxiliaire dans le service armé, a été blessé grièvement deux fois. Revenu au fond volontairement et avant son rétablissement complet, à trouver une mort glorieuse le 27 mai 1917, alors qu’entouré de toutes parts par l’ennemi, il défendait avec la dernière énergie la partie de la tranchée qui avait été confiée à sa section »
- Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.
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Courrier de Maître de Biéville (17 novembre 1913)
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Prière de souvenir
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Mémoire des hommes :
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Archives départementales de la Marne :
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Institution Saint Joseph Reims :
Livre d’or des Maîtres et Anciens Elèves de l’Ecole Saint Joseph Reims : Notice Jean Charbonneaux
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Gallica : Nécrologie, Le Gaulois, 11 novembre 1917
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Mémorialgenweb : Jean Charbonneaux
Eugène CAYLA nait le 29 juin 1891 à Paris dans une famille de commerçants.
Licencié en droit, ancien élève de l’Ecole des Sciences politiques, il est admis au stage le 16 juillet 1912. Mais dès l’année suivante, il doit demander une suspension pour partir faire son service militaire de 2 ans.
Caporal au 104ème régiment d’infanterie, Eugène CAYLA sera tué le 22 aout 1914 à Ethe, près de Virton en Belgique où, d’après les informations obtenues par sa sœur Marthe, il sera enterré. Il ne leur sera jamais possible de savoir ni où est située sa tombe ni le numéro correspondant à sa tombe.
Il ne fera l’objet d’aucune citation et ses proches ne chercheront pas à en faire la demande.
En 1915, sa famille fera célébrer un service funèbre, en l’Eglise Notre Dame des Champs, auquel assistera Henri Robert, bâtonnier de l'Ordre des avocats, à la tête d'une délégation du barreau.
Quelques années plus tard, à l’occasion de la publication du Livre d’Or du Barreau, Marthe, sensible à l’hommage rendu à son frère, évoquera sa bravoure et la douleur profonde qui perdure :
« Merci, Monsieur, du souvenir que vous donnez à mon cher disparu qui est mort en Français courageux cela j’en suis sûre, laissant près de moi un vide immense. »
Géraldine Berger-Stenger.
- Photo d’Eugène Cayla
- Faire-part du service religieux
- Mémoire des hommes : Eugène Cayla
- Nécrologie (Gallica):
Le Figaro 17 juillet 1915 (idem)
L'Echo de notre Dame des Champs 31 juillet 1915