Pseudonyme : BOURGEOIS
Christian Jean Boissonnas naît le 8 avril 1911 au 42 avenue de Villiers, Paris 17ème, période où son père, alors ministre plénipotentiaire de 2ème classe, est en disponibilité à sa demande. Sa mère, Geneviève Mirabaud, était âgée de 34 ans, sans profession.
Son père, licencié de droit et diplômé de l’école de sciences politiques est un éternel voyageur. Entre 1892, date à laquelle il est stagiaire à Vienne puis Saint Pétersbourg et 1903, période durant laquelle il est chargé d’affaire à Bangkok où il rend des services exceptionnels dans les différentes négociations politiques et commerciales. Il se fait également remarquer par la distinction avec laquelle il gère la légation de la France au Siam. Son dossier de la Légion d’honneur (il est promu en 1905) indique aussi que « sa santé est gravement éprouvée par le climat continu à défendre les intérêts français avec le plus grand dévouement». Le 13 juillet 1904, Jean Baptiste est chargé des fonctions de premier secrétaire à Pékin puis en 1906, membre de la commission du personnel et de la comptabilité secrétaire d'ambassade de première classe. C’est durant cette période « Où les plus hautes traditions étaient en honneur » que Christian voit le jour. Il est le cadet de la famille : son frère ainé Rémy est né en 1908 ; Eric Henri en 1913, futur dirigeant d'entreprises, philanthrope, mécène et créateur de la station de ski de Flaine et Françoise en 1915 qui épousera le 25 juin 1947 Christian Paul Emile Julien Girard. Elle décèdera en 2006.
La naissance de ses quatre enfants ne dissuade pas Jean-Baptiste de continuer à parcourir le monde pour des missions diplomatiques : de novembre 1915 à janvier du 1916, il est chargé d'une mission politique à Salonique puis de janvier à mars 1916 à Corfou auprès du gouvernement serbe. Il est ensuite chargé de l'agence diplomatique à Tanger où il diffuse la politique de Lyautey. En 1919, il sera reçu officier et signera le récépissé du brevet depuis Tanger.
De la jeunesse de Christian, peu d’éléments ont été retrouvés. L’engagement au service de la France et le goût de la diplomatie lui ont probablement été inculqués très tôt, puisqu’à l’âge de neuf ans, il écrit à sa mère : « un jour, je voudrais faire, chère maman, ce qu'on fait pour cette terre que nous aimons tant, ces braves soldats de France à qui nous devons notre existence ».
En 1931, Christian, licencié en lettres, obtient le brevet de la Préparation Militaire Supérieure (PMS). Il intègre l’École des Élèves officiers de réserve à Saumur. À la sortie, il est affecté au 31ème régiment de Dragons à Lunéville dans la continuité familiale puisque son père et son oncle Paul avaient servi au sein du 5ème régiment de Dragons. En 1934, il est diplômé de l'école des sciences politiques, section administrative, et licencié en droit. Il s’inscrit au barreau de Paris le 26 novembre 1937 et prête serment le 1er décembre de cette même année. Il devient le collaborateur de Maître Pierre Gide, avocat spécialisé dans le conseil aux entreprises, spécialisation pionnière dans ces années-là.
Le 2 avril 1938, il sollicite un congé de trois mois. Suivant les traces de son patron, il est en effet candidat au barreau de Londres et souhaite s'y consacrer entièrement. Conscient que la durée de trois mois est trop courte pour préparer cet examen, il réitère sa demande par courrier en date du 5 octobre.
Mobilisé le 23 août 1939, Christian est affecté au 31ème régiment de Dragons comme chef de peloton et fait la campagne de France. Le 15 avril 1940, il est détaché à Saumur sur demande pour suivre les cours des chefs de services autos. Il est victime le 8 mai d’un accident de cheval, mais est renvoyé le 4 juin sur son corps, qu’il rejoint le 7 juin à Perthes-les-Hurlus. Il est immédiatement évacué pour guérison insuffisante sur Sainte-Ménéhould, Bar-le-Duc puis Dijon. Il sort de l’hôpital de Dijon le 12 juin et est affecté deux jours plus tard au dépôt de cavalerie n°8 à Beaune.
Il arrive avec un élément de l’E.H.R. (Escadron hors rang) du dépôt au village de Cergy sur la Saône et est autorisé par le capitaine de tenter de s’échapper. C’est son patron, Pierre Gide qui l’aide à partir à l’étranger : « un beau matin, fin juillet, il vient chez moi, Have, dépenaillé. Il veut continuer la lutte. Nous étudions toutes les possibilités. La Bretagne, où j'ai des amis sûrs, nous paraît être la meilleure solution. Nous nous embrassons et il s'en va » écrira Pierre Gide au bâtonnier.
Le 9 juillet 1940, Christian se rend à Concarneau à pied et à bicyclette, en passant par Montargis, où il fût prisonnier pendant deux jours. Après une tentative avortée pour s'embarquer sur un thonier de Concarneau il est de retour à Paris le 15 juillet. Mais un échec ne pouvant faire fléchir sa volonté, il finit par passer et arrive en Angleterre où il choisit de devenir parachutiste. Le 21 septembre 1940, il est démobilisé à Senlis (Oise).
C’est à la même période que le Barreau de Paris fait application de la loi du 11 septembre 1940. Il lui est donc demandé de communiquer un certain nombre de renseignements afin de garantir le maintien de son inscription au Barreau. Ainsi par courriers des 30 octobre et 4 novembre 1940, Christian fournit les précieux éléments et pièces justificatives.
Le 17 décembre 1940, il part de Banyuls avec le maréchal des logis Antoine De Briey du 8ème régiment de cuirassiers à pied, le long de la ligne de Cerbère. Sa fiche de renseignements indique que « la dernière date au moment de la démobilisation est celle du 21 septembre 1940 et que sous l'appellation d'acheminement définitif, cet officier commence son rapport à la date du 17 décembre. Il y a donc là un vide de deux mois où l'intéressé ne fournit aucun détail ». Arrêté, il est fait prisonnier le 17 décembre 1940, mais s’évade par l’Espagne et le Portugal. Il a « quitté la ligne après le premier tunnel et a marché toute la nuit. Il se repose dans la journée du 18. Il rejoint la ligne le matin du 19 et prend le train à Vila Guiga pour Géronne (Espagne) puis Madrid en train. Dans la soirée, lors du voyage en train entre Barcelone et Madrid, le maréchal des logis De Briey a été arrêté par la police espagnole qui lui a demandé ses papiers. On l'a fait descendre à Saragosse. Poursuivant son périple, Boissonnas se rend à Madrid où il loge à l'hôtel Maura, 42 passo del Prado, chez M. Sanchez, compatriote français. Il ne lui a pas caché le but de son voyage et ce dernier a consenti à retarder d'une douzaine d'heures la transmission de la fiche d'hôtel. Il en profite pour rendre visite à M. Pietri, ambassadeur de France et ami personnel, pour lui signaler l'arrestation De Briey. L’ambassadeur lui fait alors part de son inquiétude, ayant appris que Christian avait beaucoup de chance d’être arrêté à son tour. Ils ont convenu ensemble de l’alibi à fournir dans le cas d’une éventuelle arrestation.Christian reprend ensuite le train pour Puertollano le 21 puis l'Express de Madrid badajos évitant ainsi la première partie du parcours sur cet express, plus souvent contrôlé par la police que la seconde partie. Il descend à Talavera-la-Real, marche jusqu’à Elvas et franchit la frontière à pied, de nuit, à travers champs. Il indique également avoir fait de l'auto-stop jusqu'à Setubal où il a couché. Le 23, il arrive Lisbonne.
Les notes le concernant font apparaitre des interrogations quant à son rôle exact : « il se réfère surtout à la réception du Maréchal Pétain à Marseille. Pour tous les renseignements fournis par d'autres informateurs dignes de foi et qui se trouvaient à Marseille à cette époque, il est indéniable que le seul enthousiasme a été provoqué par des manifestants commandés, donnant le signal des acclamations et que d'autre part de multiples rafles avaient eu lieu au cours desquelles 6500 arrestations furent opérées. Il semble donc que le compte rendu du lieutenant Boissonnas soit très tendancieux en faveur du maréchal Pétain. D'ailleurs je dois me référer également à l'attitude de Mr Boissonnas à Madrid lorsqu'il signale à Monsieur Pietri, ambassadeur de France, l'arrestation de son camarade de voyage De Briey, dont il s'était séparé après Barcelone tout en continuant le voyage dans le même train dans lequel seul son compagnon a été arrêté. La visite de ce lieutenant à l'ambassadeur est peut-être digne d'un certain cran ou pris au contraire dans sa présentation déductive comme l'expression de relations assez incompréhensibles pour un volontaire désireux de rejoindre Londres. L'acheminement de Mr. Boissonnas sur le Portugal s'est fait sans papier et au cours de son voyage au Portugal est entré en relation avec la comtesse Aamand qui d'après ses conversations de différents milieux n'approuve pas l'action du général De Gaulle ». Ainsi pour les services de renseignements à Londres, l’attitude de Christian peut apparaître suspecte bien qu’il soit issu d’une famille où l’engagement et la diplomatie s’apparentent des raisons de vivre.
Il rejoint l’Angleterre le 17 mars 1941. Sans perdre de temps, le 24 mars, à Londres, il s’engage dans les Forces aériennes de la France Libre (F.A.F.L.). Il est alors affecté à la 1ère Compagnie d’Infanterie de l’Air (C.I.A.) du Capitaine Bergé et est breveté à Ringway. Il est convoqué le 10 avril par le Chef de Bataillon Passy pour y être interrogé par les services de l’Etat Major de De Gaulle. Il fournit des renseignements sur un certain nombre de personnes, retranscrits sur des petites fiches conservées dans le dossier du SHD de Vincennes, notamment quelques confrères avocats :
- « Me Gide, 21 avenue Georges V, Paris. Boissonnas était attaché à son cabinet. Personnalité de premier ordre, à la fois actif, imaginatif, réalisateur. On peut compter entièrement sur lui. Se méfier des racontars colportés sur son compte au Palais, qui ont pour origine si nombreux rapports avec les Allemands sur le terrain professionnel, beaucoup de ses clients étant propriétaires d'immeubles ou d'usines réquisitionnées par les Allemands. Totalement pro- anglais. A d'ailleurs failli partir pour l'Angleterre et n'est resté que parce qu'il pensait pouvoir être plus utile sur place. Du fait du grand nombre de ses clients propriétaires d’usines occupées ou réquisitionnées par les Allemands, pourrait fournir des renseignements concernant ces industries et le ferait si on peut le joindre. Le contacter de la part de l'informateur. Lui rappeler qu'en juillet, ce dernier faisait sa dernière tentative de départ pour l'Angleterre et qui lui a prêté 2000 francs, qu'il est parti de chez lui en bicyclette 3 juillet. »
- « Payen (Bâtonnier) île-aux-moines, Baie de Kerdelan (Vannes). Me Gide recommande à l’informateur d'aller le voir en partant pour l'Angleterre, mais c'était après Mers-el-Kébir et Boissonnas l'a trouvé extrêmement dégonflé »
- « Burguburu, Jean, Collaborateur de Me Gide. 35 ans environ. Alsacien d'origine, parle parfaitement l'allemand. A plaidé devant les tribunaux militaires allemands. Mentalité extrêmement française et tout à fait sympathisant à l’Angleterre. Ne pas toucher directement. Le faire par son patron »
Cet interrogatoire indique également que connaissant bien la région de Senlis qu’il a parcouru à pied et à cheval, Christian est susceptible de donner des renseignements locaux. Toutefois, ses camarades, le Lieutenant-colonel d’Harcourt, M. le Colombier, et lui-même « tout en approuvant le mouvement De Gaulle, sont fidèles au maréchal Pétain en ce qui concerne la politique intérieure ».
En juillet 1941, il est gravement brûlé à la figure, aux mains et aux membres dans un accident d’avion. En effet, alors qu’il partait en mission B.C.R.A., son avion a capoté en fin de piste et prit feu Après dix-huit mois de soins et de convalescence, il devient l’adjoint du commandant Pierre Bourgoin à l’État-major du 4th SAS, nom anglais 2ème régiment de chasseurs parachutistes, une des unités françaises les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale. Ne supportant pas d’être sédentaire, il entreprend des parachutages : « je veux avoir l’honneur du combat, j’en ai besoin » dira-t-il à son père. Le 5 novembre, son père écrit au bâtonnier pour excuser l’absence de son fils aux rendez-vous de colonnes en expliquant qu’actuellement en zone libre, il ne peut s’y rendre.
Le 8 août 1943, il est nommé capitaine au 1er Bataillon d’Infanterie de l’Air (B.I.A). Il se blesse deux mois avant le débarquement lors d’un saut d’entrainement, se fracturant la cuisse. Il ne participe donc pas aux opérations du 4ème bataillon Special Air Service (S.A.S.). Mais « à peine rétabli, il tournait en rond autour du camp secret de Fairford, faisant manœuvrer bras, jambes et mains », il ne se tient pas pour battu et intègre le 3ème bataillon le 7 juin 1944. Comme le racontera Pierre Gide, « 1944, les armées alliées débarquent sur cette terre de France pour laquelle il s'est tant donné. Il veut être là. Il veut la revoir en pleine bataille, l'allemand maudit lâchant sa proie. Il tient à mener lui-même ses parachutistes à l'attaque ». Avant son arrivée sur le sol français, un de ses camarades le décrit comme « grand, maigre, d’une finesse étonnante. Sa voix légère, presque enfantine, montre une perpétuelle bonne humeur. Son regard franc et clair exprime la bonté. Son visage est couturé et boursouflé. Ses mains squelettiques et déformées font peine à voir ».
Dans la nuit du 12 au 13 août 1944, la mission Harod Baker parachute un effectif de 27 hommes, dont Christian, composé des sections commandement, sabotage, radio et intelligence, sur le terrain de Messey-sur-Grosne (Saône-et-Loire). Christian prend le commandement de la 1ère compagnie du bataillon F.F.I. de Saint-Gengoux-le-National sous le pseudonyme "Bourgeois". Lors de son atterrissage, effectué en douceur grâce au système des trois parachutes, fourni par les anglais, « Son ordonnance le trouva les larmes aux yeux, embrassant la terre. Le voyant, il plaisante : “Je vous recommande le triple parachute”». Le secteur de Sennecey-le Grand était en août 1944 sous fortes tensions. Les troupes d’occupation maintenaient une forte politique de représailles envers la population par suite de l’assassinat de deux des leurs. Les trois quarts du village s’étaient d’ailleurs enfuis, et la présence des parachutistes dans la région était de notoriété publique, accentuant encore la nervosité des allemands.
« Le capitaine de Roquebrune apprenant cela, décide d’attaquer Sennecey. Le capitaine Boissonas, qui est dans le secteur, approuve la tentative. Les quatre Jeep ouvriront le combat en pénétrant dans le village, arrosant du feu de leurs 12 mitrailleuses les quelque 300 Allemands semés en postes défensifs le long de la route. Puis avec quelques parachutistes et sa compagnie F.F.I. se lancera à la suite des Jeep à l’attaque du village ». Le 4 septembre 1944, à 3 heures du matin, Christian réveille son ordonnance et lui dit « Viens, Jean, on va manger du boche ». Ses camarades F.F.I se préparent.
Mais, ce même jour, chargé de l’attaque par le flanc ouest avec ses F.F.I., Christian part à l’assaut à la tête de ses hommes et reçoit un projectile qui lui éclate le foie. Il tombe à l’ennemi en bordure de la route de Laives (Saône-et-Loire). Il sera ramené par ses camarades pour être inhumé au cimetière communal de Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire).
A l’automne 1944, Jean Boissonnas informe l’Ordre des Avocats du décès de son fils en précisant au bâtonnier : « je croyais que ces nombreux accidents l'avaient rendu incapable de faire campagne. Il avait cependant obtenu d'être pris dans un corps envoyé secrètement au mois d'août. Il a été tué vers le premier septembre en Saône-et-Loire, dans la région de Tournus. Nous n'avons pas d'autres détails. A mon âge les séparations ne sont pas bien longues mais il faudrait beaucoup de Christian pour refaire la France ». La nouvelle se répand au palais. Le bâtonnier indique à son père que le nom de Christian Boissonnas sera inscrit au tableau des avocats tués à l’ennemi.
Son nom figure également sur les plaques commémoratives de la cathédrale et de la mairie, à Senlis (Oise), sur le mémorial dit « Mur de la Résistance », à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et sur la plaque commémorative des morts au champ d’honneur de l’école libre des Sciences politiques, dans le 7ème arrondissement de Paris.
Par la suite, Christian reçoit une citation à l’ordre de l’armée, obtient la mention « Mort pour la France » et est homologué comme capitaine des Forces françaises libres (FFL).
Comme l’écrira Pierre Gide, « Il était de ces hommes qui ont tant de courage qu'ils sont destinés au sacrifice suprême ». Le bâtonnier Jacques Charpentier répondra : « l'exemple de Boissonnas est de ceux qui consolent de bien des bassesses et qui autorisent tous les espoirs dans le relèvement de notre pays».
Géraldine Berger-Stenger.
- Citation à l'ordre de l'armée aérienne, à titre posthume, par Décision (collective) n° 301, signé C. DE GAULLE, avec attribution de la Croix de guerre avec palme
- Citation à l’Ordre de la Nation.
- Mort pour la France.
- Capitaine des Forces françaises libres (FFL).
- Fiche d’application loi de du 11 septembre 1940.
- Lettre de Boissonnas au bâtonnier, 30 octobre 1940.
- Lettre de Boissonnas au bâtonnier, 4 novembre 1940.
- Lettre de Jean Boissonnas au Bâtonnier, 5 novembre 1941.
- Lettre de Jean Boissonnas au bâtonnier, 10 octobre 1944.
- Lettre de Pierre Gide au bâtonnier, 29 octobre 1944 annonçant la mort de Boissonnas.
- Lettre de de Jacques Charpentier à Pierre Gide, 30 octobre 1944.
- Lettre de Jean Boissonnas au bâtonnier du 2 novembre 1944 annonçant la mort de Boissonnas.
- Lettre du bâtonnier à Jean Boissonnas, 7 novembre 1944.
- Carte de visite de Jean Boissonnas.
- Lettre de Pierre Gide au bâtonnier Poignard, 6 septembre 1945, concernant des renseignements pour son éloge.
- Lettre de Philippe Gastambide au bâtonnier Poignard, 16 novembre 1945.
- Discours prononcé le 11 juillet 1946 par Marcel Poignard, bâtonnier de l’Ordre des avocats, à la mémoire des avocats à la cour de Paris morts pour la France (1939 – 1945).
Service Historique de la Défense-Vincennes
- GR 16 P 68409
- GR 28 P 11 13
- GR 28 P 2 245
Archives de la Légion d’honneur (base Léonore)
Archives de Paris
Acte de naissance de Christian Boissonnas : Paris 17ème, naissances 1911, 17, N-239.
Généanet
Mémorial Genweb
Dictionnaire biographique du Maîtron
Français Libres
Fondation de la France libre
Maison de la Résistance et de la Libération du Chalonnais - Musée SAS - Epopée SAS - Guy de Combaud : Combats de Sennecey
Mémorial des parachustistes FFL et SAS
Christian Jean Boissonnas, alias capitaine bourgeois. Portrait extrait de ce site.
Bibliographie
Jean Pierre Garnier, SAS tragedy at Senecey-le-Grand
Michel Guénaire, Pierre Gide, une vie d’avocat, Perrin, Paris, 2020.
Jean-François Muracciole, les français libres, l’autre Résistance, Taillandier, 2009.
Témoignage dans Revue de la France Libre, n° 59, juin 1953.