
1 845 000 prisonniers de guerre français ont été capturés par les armées allemandes après l’armistice de 1940. Plus de 150 avocats parisiens (plus de 23% du barreau – sur 2500, environ un quart du barreau) furent prisonniers en 1940.
Ils étaient retenus dans des camps installés principalement en France dans la zone occupée et en Pologne, appelés « Fronstalags », avant d’être envoyés en train dans les camps en Allemagne (Oflags ou Stalags – sous-officiers / simples soldats). Les prisonniers étaient affectés à des tâches de travail dans les charbonnages, l’agriculture, les forêts et le bâtiment, voire dans les usines d’armement.

Dans son prologue à son livre « Jean Moulin -La République des catacombes » Daniel CORDIER écrit à propos de Jean MOULIN :
« Quand on prononce ces trois syllabes Jean MOULIN, un écho poignant répète les noms de tous ceux qui essayèrent pendant quatre ans par des moyens souvent dérisoires et toujours dangereux, de réveiller et de maintenir l’espoir et l’honneur d’un peuple, alors qu’en fait ils ne rencontraient le plus souvent que son indifférence et sa passivité »