Au début du conflit, la Justice poursuit son travail au sein du bâtiment construit sur l’Ile de la Cité. Dans ce palais cohabitent depuis plusieurs siècles les magistrats et les avocats, chacun ayant ses propres locaux.
L’avancée de l’ennemi et particulièrement la menace des bombardements, se précisant, une éventuelle évacuation des juridictions et de l’Ordre des avocats se prépare : ainsi les bâtonniers Charpentier et Carpentier vont visiter des locaux au château de Sceaux où un local, « espèce de soupente derrière la loge du concierge », serait réservé aux avocats. Mais le château offrait aux avions ennemis une cible parfaite. De retour à Paris, le bâtonnier Charpentier affirme dans la presse que la place des avocats est au « Palais » : « L’Ordre des avocats a décidé de demeurer à Paris.
L’avancée de l’ennemi et particulièrement la menace des bombardements, se précisant, une éventuelle évacuation des juridictions et de l’Ordre des avocats se prépare : ainsi les bâtonniers Charpentier et Carpentier vont visiter des locaux au château de Sceaux où un local, « espèce de soupente derrière la loge du concierge », serait réservé aux avocats. Mais le château offrait aux avions ennemis une cible parfaite. De retour à Paris, le bâtonnier Charpentier affirme dans la presse que la place des avocats est au « Palais » : « L’Ordre des avocats a décidé de demeurer à Paris.
Le métier d’avocat est un métier nécessitant de nombreux déplacements professionnels : l’avocat se rend au Palais, à son cabinet, en prison, dans les juridictions, chez ses clients, à Paris ou en province. Dès le début de la guerre, la mobilisation, puis les réquisitions des véhicules de transports entraînent des difficultés évidentes pour la profession.
A partir du 11 septembre 1939, la circulation est réglementée dans tout le territoire : tout individu âgé de plus 15 ans devra être porteur d’un titre d’identité, et selon son mode de locomotion (pied, cheval, bicyclette, voiture hippomobile ou chemin de fer) il devra fournir un permis de circulation.