Barreau de Paris – Barreau de Roumanie : la solidarité des Barreaux alliés
Au début du conflit, la Roumanie reste neutre jusqu’au 27 août 1916 où elle rejoint les Alliés.
Le 2 octobre 1917, le Bâtonnier Henri Robert communique à son Conseil une lettre de T.J. Djervara, ministre de Roumanie en Belgique, demandant l’appui du bâtonnier et du Conseil de l’Ordre dans l’intérêt de Michel Antonesco, ancien bâtonnier de Bucarest, déporté en Allemagne, au camp de Holzminden. Henri Robert a sollicité à cet effet la haute intervention de S.A. le Roi d’Espagne.
Henri Robert, bâtonnier de guerre
Inscrit au Barreau en 1885, il devient secrétaire de la conférence pour la promotion 1887-1888, en même temps que son confrère Fernand Labori (avocat notamment de Dreyfus et Zola) à qui il succédera au Bâtonnat.
Il obtient son doctorat en droit en 1895 et devient rapidement un avocats pénaliste : il plaide pour Gabrielle Bompard avec son amant Michel Eyraud, dans le procès de l’assassinat de l'huissier Gouffé, l'affaire de la malle sanglante de Millery ; Louis-Alfred Véron dit « Norton », auteur d'un faux destiné à nuire à Georges Clemenceau ; les époux Humbert, impliquée pour escroquerie dans l'affaire de l’héritage Crawford ; Jeanne Weber, « l’ogresse de Belleville » alors accusée de 8 meurtres ; ou encore Octave Mirbeau contre Jules Claretrie pour l'affaire dite "du Foyer", fin avril 1908. Il est également l’avocat et le conseil de la Comédie Française.
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