Alias Loiseau ; Bébé.
Paul est né le 19 septembre 1895 à Ville d’Avray en Seine et Oise, lieu de villégiature de ses parents, dans une famille de juristes originaire de Corte (Corse) : son grand-père était avocat à la Cour impériale et conseiller général de Corse ; son père, Pierre Alexandre Arrighi, avoué à la Cour puis ancien président de la chambre des avoués. Sa mère, Marie Joséphine Constensoux était, couramment à cette époque, sans profession.
Paul ne souhaite pas reprendre la charge d’avoué de son père. Ses études sont interrompues par la première guerre mondiale. Il est engagé volontaire en septembre 1914 au 29e régiment de dragons pour combattre à cheval ; il a 19 ans. En effet, Paul devait faire partie de la classe 1915 pour son service militaire, mais il s’est « engagé volontaire antérieurement au 2 août 1914 à condition qu’ils aient contractés trois mois avant l’appel hommes de leur classe, un engagement pour une formation aux armées dans une unité combattante ». Il obtient le titre de brigadier en 1915, puis de maréchal des logis en 1916. Il s’illustre sur le front et est décoré en juillet 1916 d’une citation à l’Ordre de l’Armée : « dans la nuit du 1er au 2 juillet 1916, prenant part à l’attaque d’un fortain organisé a fait preuve d’une énergie farouche et a tué de sa main plusieurs fantassins ennemis ». Il est ensuite affecté au dépôt du premier groupe d’aviation le 31 mars 1917 où il est nommé élève pilote. Il apprend à piloter et sert sous les ordres du commandant Brocard (celui qui a fait peindre sur les carlingues une cigogne). Il devient pilote aviateur le 24 juin 1917, puis moniteur pilote dans l’escadrille des cigognes. A cette époque, les avions n’avaient ni radio, ni armement spécialisé ; y étaient juste accrochées des mitrailleuses… Ami du Guynemer, il combat désormais dans les airs. Il remporte sur son « morane » 4 victoires.
Fiancé en juin 1918, il épouse en août Marie Yvonne Lagarde (1893-1980), fille d’un propriétaire rentier, avec qui il aura deux enfants, Nicole et Pierre.
Quelques jours avant l’armistice du 11 novembre 1918, lors d’un vol de routine, son avion s’écrase. Gravement blessé, il perd l’œil droit et ses dents, ce qui lui causent des troubles de la mastication. Il quittera l’hôpital au moment où l’Allemagne capitule à Rhétondes. A 25 ans, Paul, 1,72 m, cheveux noirs, yeux bruns, est réformé de guerre avec 70% d’invalidité. Décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre avec palmes, de cinq citations et de la Légion d’honneur, il reprend ses études de droit à la fin du conflit.
Il est diplômé de sciences politiques en décembre 1919. Il effectue un stage comme principal clerc chez Me Beguin. Aucun obstacle pour être admis au barreau de Paris : il a assisté à presque toutes les réunions de colonnes, a régulièrement participé aux conférences et ses « cartons sont bons » : il prête serment le même jour que son admission au stage le 8 novembre 1921.
Ce jeune homme « passionné, intransigeant, ironique » dira le bâtonnier Mollet-Vieville, excelle avec les mêmes qualités de courage de fermeté et de cœur, qu’il avait eues durant ce conflit. En 1926, malgré une gêne d’élocution due à ses blessures de guerre, il s’inscrit au prestigieux concours d’éloquence, celui de la conférence : il sera élu 9e secrétaire pour l’année 1926-1927, aux côtés de Maurice Alléhaut, Jacques Franck ou Lucien Vidal-Naquet. Il se verra décerné le prix Jacques Sabatier en 1927.
Pour Paul, il n’y avait pas de petites ou de grandes affaires, il y avait « une affaire ». Avocat talentueux, il plaide aussi bien dans les affaires commerciales qu’en droit civil ou en droit pénal : « Le talent de Me Paul Arrighi s’exerce dans les emplois et les domaines les plus divers ; c’est le sort à la fois heureux et pénible des avocats d’affaires d’avoir, dans le même temps, parfois, dans la même journée, à élucider une question de droit pur et à résoudre un drame sentimental, à plaider dans la même semaine sur une taxe contestée d’enregistrement et sur une garde d’enfant […]. Paul Arrighi est, dans le Palais de Paris, un de ceux dont l’emploi est le plus varié et le rôle le mieux rempli » (Gazette du Palais, 8-10 avril 1959).
Il devient notamment dans l’entre-deux-guerres l’avocat de la société des gens de lettres et celui du Ministère des Anciens Combattants. Il plaide également dans des affaires très médiatiques comme celles de la succession du comte de Brunschwick. Son style oratoire fait de phrases courtes est admiré dans les prétoires.
Passionné d’aviation, il défend des aviateurs, les intérêts de l’union des pilotes civils de France et devient même vice-président de l’aéro-club de Clichy-Levallois. Paul est également un amoureux des livres anciens et des belles lettres ce dont témoigne son adhésion en 1933 à l’association des Bibliophiles du Palais, créée par son père en 1923, dont il deviendra par la suite secrétaire général puis président.
Paul entre également en politique dès 1936 où il est élu maire de Moulins sur Ouanne, puis président du conseil général de l’Yonne. Il siègera quelques mois à l’Assemblée constituante mais refuse d’y faire carrière. Il était sans étiquette, plutôt de tendance radicale, et patriote.
Lors de la déclaration de guerre en 1939, il sollicite le 30 septembre son admission dans le personnel des assimilés spéciaux du service de la Justice militaire en qualité d’officier défenseur aux armées. Cette demande est refusée par le ministère au motif que « la décision de réforme dont il a été l’objet s’opposant à ce que sa demande soit ultérieurement examinée ». Mais il cherche « modestement à être utile » écrit-il au bâtonnier le 28 septembre 1939 et se présente comme volontaire à la gendarmerie d’Auxerre, en compagnie de son fils Pierre : tous deux ne sont pas mobilisables, Paul est trop âgé, Pierre trop jeune.
Mais Pierre et Paul sont déterminés : ils s’engagent volontairement à la fin de l’année 1939 ; Paul est alors affecté à l'état-major de la 1ère armée, exerçant dans la justice militaire. Il est une nouvelle fois cité pour son comportement héroïque durant le bombardement de Rennes. En juin 1940, au moment de l’armistice, il se trouve dans la région d’Agen. Il est mobilisé jusqu’au 28 juillet 1940, et demande un congé rétroactif au bâtonnier durant cette période. Mais « il ne pense pas qu’il soit possible d’accepter cela et de vivre comme cela » confiera-t-il à Melle Gouineau en 1949. Si sa première idée est de rejoindre l’Angleterre, il se sent retenu par sa famille ; d’ailleurs le Général commandant la région d’Agen à qui il avait soumis cette idée l’en dissuade : « celui-ci « l’engueula » avec violence te le menaça des arrêts » confiera-t-il plus tard.
« Le mot de résistant n’existait pas ou à peine, que Paul Arrighi était déjà un résistant » dira Michel Debré pour lui rendre hommage.
Il rejoint donc sa famille installée à Vichy, son père étant président de la Compagnie du bassin de Vichy, où il retrouve d’anciens amis et confrères auxquels il ne cache pas ses convictions. Après des entrevues et des accrochages avec Vallat, Marquet et Cathala, il gagne le petit village de Moulins sur Ouanne dont il est le maire. Il a à son arrivée la responsabilité de 8 prisonniers français, provisoirement dans le village comme ouvriers agricoles. Répartis dans des fermes, d’où ils pouvaient partir quand ils voulaient, mais « ne voulant pas faire cela » au maire. Paul Arrighi leur laisse le choix en leur disant « Comme vous voudrez mais si j’étais à votre place, je n’hésiterais pas à partir ». Et ils partirent, ce qui vaut à Paul Arrighi une convocation à la Kommandatur d’Auxerre, à laquelle il se rend. Il répondra à l’officier qui lui reproche ce départ des 8 prisonniers le même jour, que ceux-ci étant dispersés dans plusieurs fermes, et que lui-même, grand mutilé et n’ayant aucune arme, ne pouvait pas les garder. Affaire classée sans suite.
En octobre 1940, Paul revient à Paris et reprend son activité professionnelle. Inquiet devant les engagements de son fils, il cherche lui-même à s’engager contre l’occupant ; il commence par la diffusion de petits journaux comme les « petites ailes » mais désire quelque chose de plus sérieux. C’est par l’intermédiaire de l’un de ses clients, directeur d’un hôtel où descendaient des aviateurs allemands de passage à Paris qu’il développe son désir d’engagement plus actif : ce directeur manifestement très anti-allemand les écoute bavarder jusque tard le soir au bar de l’hôtel. Le directeur rapporta par la suite à Paul de nombreux renseignements. Il les garde dans un premier temps, n’ayant aucun moyen de les transmettre à un quelconque contact utile. Il attendra 1941 pour rencontrer un anglais Anthoine qui le mettra en relation avec la War office et Churchill, même s’il aurait souhaité un contact avec De Gaulle.
Paul appartient rapidement au réseau « Buckmaster », sous réseau Jean Millet, rattaché ensuite à la « France combattante ». Il assure aux agents britanniques des refuges, des transports et des transmissions radio de leurs messages. Il démarche également la banque Varin Bernier pour mettre en place un financement des armées afin de lever des fonds au moment du débarquement.
Son domicile devient un centre d’actions résistantes. En effet, sa femme Yvonne est impliquée à l’O.C.M (organisation civile et militaire) puis au C.O.S.O.R (comité social des œuvres de la Résistance) ; sa fille Nicole est membre de la F.U.J.P.(Forces unies de la jeunesse patriotique) et Pierre œuvre pour l’Organisation nationale de la Résistance. Une famille de résistants !
Mais chacun ignore ce que les autres font parce que, explique-t-il, « on était un autre personnage ». Pierre et Paul ne se sont d’ailleurs avoués leurs activités qu’en novembre 1942. Par la suite, ils ont effectué quelques missions ensemble comme le sabotage des usines Amyot ou des voyages dans la région d’Epernay pour récupérer des parachutages.
Il devient responsable de groupes du Nord des Charentes, puis en avril 1943, sous pseudonyme : « Loiseau » ; « Lebreton » ; « Lassalle » ; il est l’agent coordinateur de « Ceux de la Résistance ». Il prend ensuite le poste de chef national ce réseau après le départ de Jacques Lecomte-Boignet pour Alger, en 1943. Son rôle de chef d’intérim est de mettre en place un certain nombre de mesures en vue de la Libération : organisation de la presse (interdiction des journaux partisans de la collaboration) ; nouvelle constitution, etc… Il participe également au comité général des Etudes constitué à l’origine à Lyon par François de Menthon ; sa fonction est de préparer les mesures immédiates à prendre à la Libération, notamment quant à la légalité judiciaire républicaine. Il retrouve dans ce comité Pierre Henri Teitgen, le bâtonnier Charpentier, Joë Nordmann, Robert Lacoste et Michel Debré. En août 1943, il assiste à la grande séance préparative où Bidault est choisi comme président éventuel du C.N.R. « Toutes ces conversations sur les problèmes de la Libération avaient leur intérêt -dira-t-il en 1949- car les services français de Londres tenaient un grand compte à cette époque des avis reçus ».
Dans « Ceux de la résistance », Paul œuvre aux côtés de Pierre Viénot, frère de son confrère André Viénot et de Charles Vaudevire, ami de Pierre. Pierre Viénot est en charge du personnel de l’usine SFR de Levallois, sous les ordres de Vaudevire, responsable administratif. Au début de l’année 1943, Arrighi et Viénot échangent des services : Paul est sollicité pour cacher des réfractaires du S.T.O. qui ne peuvent rester à l’usine ou de fournir des fonds destinés à payer les montants offerts à chaque volontaire du S.T.O. pour qu'il accepte de se substituer à un ouvrier de la SFR. En échange, Viénot fournissait du matériel radio et des renseignements. Plus tard, Paul présentera « Charpentier » qui n’est autre que son fils Pierre, information ignorée alors par Viénot, avec qui il collaborera dans le cadre d’actions de résistance.
Paul continue également ses activités clandestines avec de multiples rendez-vous, dans les rues ou dans les squares ; il était très actif et très aidé par Londres. Il poursuivait sa relation avec son client directeur d’hôtel ainsi qu’avec son correspondant anglais. C’est lui qui remettra des faux papiers au nom de « Corbin » au bâtonnier Jacques Charpentier, pour lui permettre avec sa femme d’entrer en clandestinité.
Paul est arrêté par la Gestapo le 20 octobre 1943, quelques jours après son fils, tout comme Charles Vaudevire. Il a été dénoncé par le contact radio de son contact britannique. Il devait se rendre à une réunion rue de Penthièvre. Etant en avance, il décide de passer voir sa femme réfugiée chez sa mère pour lui porter un peu d’argent. Peu de temps après être entré dans l’appartement, la femme de chambre les informe qu’un Monsieur venant de Londres lui apportait de l’argent pour la libération d’un collègue incarcéré, et voulait le voir immédiatement. Leur première impression était qu’il s’agissait un guet-apens mais l’insistance de la femme de chambre et la véracité de la demande les poussent à faire la rencontre, sans toutefois prendre quelques précautions : Mme Arrighi va voir le visiteur et il est convenu de la manière dont elle mettra son sac pour que Paul, qui suivra à quelques mètres, sache s’il doit approcher ou non. Mais de sa position, Paul à l’impression que l’Allemand prend le bras de sa femme. Il se précipite, feint de ne pas comprendre, prie sa femme de retourner l’attendre chez eux. Sa femme partie, l’homme en question continue la comédie et entraîne Paul dans une station de métro, où un autre individu, armé d’un révolver, attendait.
Pierre Viénot sera quant à lui arrêté le 13 janvier 1944. Tous les trois ont été torturés par la Gestapo ; Paul fut soumis au supplice de la baignoire ; aucun n’a parlé.
Paul sera incarcéré à Fresnes dans la section « Grand secret », puis transféré à Compiègne le 19 mars 1944. Il part en convoi avec Pierre Viénot, son ami Maurice Bourdet, son confrère Jean Baptiste Biaggi et le poète Robert Desnos. Il est embarqué le 5 avril 1944 avec 1200 prisonniers déportés vers Metz puis Mauthausen, « chacun d’eux munis d’une boule de pain et de saucisson » à raison de 125 personnes par wagon de marchandises prévu pour 40 hommes ou 8 chevaux. Si 12 hommes parviennent à s’échapper lors d’un arrêt à Metz, Paul ira jusqu’au terminus à Mauthausen. Tatoué d’un numéro de matricule sur l’avant-bras, il est affecté au bloc de quarantaine n°13 et reçoit la chemise, le pantalon et la veste rayée en fibranne.
Le 15 avril, il est transféré au commando de travail de Melk avec notamment Claude Lemaître futur secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports et Marc Zamensky, (doyen de la faculté des Sciences en 1968). Il ira ensuite à Ebensee lors de l’avancée de l’armée soviétique. De nombreux témoignages ont attesté de sa conduite admirable, saluant son optimisme, sa générosité et sa force morale.
En mai 1945, il est rapatrié vers Paris par avion envoyé spécialement. Il pèse 40 kg. Sa femme l’attend sur le quai de la gare. Il ignore alors que son fils est mort. Le Général de Gaulle lui offre d’être compagnon de la libération : il refuse pour que cette distinction soit conférée à son fils.
Il reprend sa vie d’avocat. Lors du procès Pétain, il est cité, à sa demande, comme témoin le 1er août 1945, avant l’audition du Général Weygand, « l’impression de l’homme de la rue » : « pour moi qui ne me soucie pas de droit, avec mon simple bon sens, je dis que le chef qui est responsable de tant d’horreur est coupable de trahison », laissant muets les avocats de la défense, « si prompt d’ordinaire à questionner les témoins » écrira Georges Lesur, journaliste de Ce soir. Cette déposition à charge lui sera reprochée lors de la campagne du bâtonnat en 1959.
Il témoignera également en décembre 1945 lors du procès de René Odin, ancien policier des brigades spéciales, à qui étaient reproché durant la guerre, son zèle, sa brutalité et sa participation à des arrestations de patriotes. Il expliquera que celui-ci avait apporté une aide précieuse à la Résistance en 1943, en accompagnant des patriotes porteurs d’armes. René Odin, défendu par Me Albert Naud, fut condamné à la peine de mort le 28 décembre.
Traumatisé par cette période tragique de la seconde guerre mondiale, Paul Arrighi ne cessera de témoigner et de militer pour faire connaître les heures sombres de l’Histoire. Il évoquera son calvaire, participera avec d'autres déportés, à la rédaction de Tragédie de la déportation (Hachette) dans lequel il recueille les témoignages et témoigne lui-même de son histoire.
Il crée en 1952 le « réseau du Souvenir ». Cette association a pour but d’exalter le sacrifice de la déportation 1939-1945, de transmettre le souvenir de la Déportation, susciter l’hommage de la Nation envers les victimes et faire réfléchir les contemporains. Paul en présidera le bureau provisoire. Il est, avec cette association, à l’origine du mémorial des martyrs de la déportation bâtie en 1962 à la pointe de l’ile de la cité ; ce monument, construit par l’architecte Georges Henri Puingusson, est consacré à la mémoire des déportés partis de France.
Paul Arrighi est élu membre du Conseil de l’Ordre en juin 1946, sans qu’il n’ait eu réellement à se présenter. Il est réélu le 9 avril 1959, à la suite du décès le 28 février de son confrère Jean Mirat et bâtonnier désigné. En juin, il est élu bâtonnier du Barreau de Paris, à l’unanimité par 1140 voix sur 1293 votants.
Paul poursuivra sa carrière d’avocat et restera fidèle à son barreau jusqu’à la fin de sa vie. Ce « héros glorieux, avocat passionné, homme de cœur » décèdera le 12 avril 1976.
Cindy Geraci.
Médaille militaire.
Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945
Rosette de la Résistance, 1948.
Grand officier de la Légion d’honneur, 1951.
Commandeur dans l'Ordre des arts et des lettres.
Archives nationales :
Archives Arolsen :
Archives de Paris :
Généanet :
Marié le 13 août 1918, Paris, 8ème arrondissement, Seine, Ile-de-France, avec Marie Yvonne LAGARDE 1893-1980 (Parents : Paul Marie Joseph LAGARDE 1851-1903 & Jenny Elisabeth ADAM 1869-1964)
Marié le 14 août 1918, Paris, avec Marie-Yvonne Lagarde † dont
- Pierre Arrighi 1921-1944
Gallica :
La France militaire, 2 juin 1918 : Fiançailles de Paul Arrighi maréchal des logis, pilote aviateur, décoré de la croix de guerre, fils du capitaine Arrighi avec Melle Yvonne Lagarde.
Affaire du comte de Civry devant le tribunal correctionnel : Bulletin meusien du 20 janvier 1923
Accident de voiture : Le travailleur socialiste de l’Yonne, 3 septembre 1924.
Avocat de l’Union des pilotes civils de France : Le Petit journal du 18 février 1930.
Affaire de divorce, , Le Matin,, 21 juin 1931.
L’avion, organe mensuel de l’Union des pilotes civils de France, 1er décembre 1931. Article de Paul Arrighi, l’aviation privée doit être autorisée en France.
Membre des bibliophiles du Palais : annuaire général des lettres, 1er janvier 1933.
Avocat d’un aviateur : L’Œuvre 18 février 1934.
Journal de Saint Denis, 7 avril 1934.
Procès René Odin : Libération,, 29 décembre 1945.
Procès Pétain :
France soir, 1er août 1945.
L’Aurore, 1er août 1945.
Ce soir, 2 août 1945.
Bibliographie
Olga Wormster et Henri Michel, Tragédie de la déportation, 1940-1945, Témoignages de survivants des camps de concentration allemands, Hachette, 1955.