1 845 000 prisonniers de guerre français ont été capturés par les armées allemandes après l’armistice de 1940. Ils étaient retenus dans des camps installés principalement en France dans la zone occupée et en Pologne, appelés « Fronstalags », avant d’être envoyés en train dans les camps en Allemagne (Oflags ou Stalags). Les fronstalags du territoire français étaient réservés à l’internement des prisonniers originaires des colonies françaises.
Les prisonniers étaient affectés à des tâches de travail dans les charbonnages, l’agriculture, les forêts et le bâtiment, voire dans les usines d’armement. Ils souffraient de la faim, du froid et des maladies (notamment la tuberculose), et ce, malgré les organisations de secours et les populations locales.
Bibliographie :
Lebon Armelle, Les Fronstalags, sur le site Chemin de mémoire.