Les croix de guerre et de la valeur militaire sont les témoignages visibles de «citations».
Les citations sont décernées « à l’ordre » de l’armée (palme), du corps d’armée (étoile de vermeil), de la division (étoile d’argent) et de la brigade ou du régiment (étoile de bronze).
Toutes les citations se terminent par la formule : « cette citation donne droit au port de la croix de guerre (ou la croix de la valeur militaire) avec palme (ou étoile) ».
Seules les citations à l’ordre de l’armée, donc avec « palme », sont publiées au Journal Officiel.
Les autres sont inscrites sur les « journaux de marche » des unités militaires correspondant au rang de la citation : corps d’armée, division, brigade et régiment ou de leurs équivalents dans l’armée de l’Air et la Marine.
Une même personne peut mériter d’être « citée » plusieurs fois. Cela se traduit par autant de palmes ou d’étoiles accrochées « en plus » sur le ruban de la croix de guerre ou de la valeur militaire, qu’elle a le droit de porter depuis sa première citation.
A l’occasion du centenaire de la fin de la première guerre mondiale, et à l’initiative du vice-Bâtonnier Basile Ader, l’Ordre des Avocats de Paris organise une représentation théâtrale qui reconstituera le procès devant le Conseil de Guerre, où Jean Bénac, alors sur le front, officia comme Avocat.
Il venait de prêter serment, n’avait plaidé que deux affaires civiles et n’était qu’un très jeune adulte.
Le Conseil de guerre du 26 octobre 1914 ne devait être qu’une formalité ; à tel point que les soldats y comparaissant étaient considérés comme coupables par principe.