Né en 1897 dans l’Oise, d’un père percepteur, il fait des études de droit et prête serment en 1897.
Il se marie en 1908 à l’église Saint-Michel de Lille avec Louise Ouvigneur. De cette union naitront cinq enfants, Rose, Michel, Anne-Marie, Francine et Claude.
Comme tous ces confrères, il est mobilisé lors du premier conflit mondial dès la déclaration, à l’âge de 39 ans.
Il part le 12 août 1914 comme en atteste une lettre qu’il écrit le même jour à son bâtonnier :
« Partant aujourd’hui pour la frontière et ne sachant pas si il me sera donné d’en revenir » dans laquelle il effectue une demande particulière : « que dès la cessation des hostilités, le conseil fasse dresser et afficher dans une dépendance de l’Ordre au Palais de Justice, un tableau contenant les noms, prénoms et dates d’inscription de tous les confrères du barreau parisien qui auront été tués ou grièvement blessés au cours de la guerre de 1914 ». La guerre vient juste de commencer… Il arrive au corps au 13e territorial à Compiègne le 14 août 1914.
Le régiment d’infanterie territorial, ou RIT, était une formation militaire composée des hommes âgés de 34 à 49 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour intégrer un régiment de première ligne d’active ou de réserve. Ces hommes étaient familièrement appelés « les pépères ».
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