Ce site se veut participatif et évolutif ; sa construction se fera par phases successives.
Ainsi, la totalité des 231 biographies des avocats du barreau de Paris morts pour la France devrait être mise en ligne d'ici la fin de l’année 2018.
Un grand nombre sont encore en cours d’écriture ou d’intégration. Elles apparaîtront donc au fur et à mesure de leur finalisation.
Il en est de même pour certaines rubriques que nous compléterons ou créerons au gré de nos recherches, de nos trouvailles, de vos interrogations et / ou de vos suggestions.
Les biographies ne concernent que les avocats inscrits au Barreau de Paris au moment de leur mobilisation et de leur décès. Par conséquent, comme pour le Livre d'Or, les avocats au Barreau de Paris démissionnaires avant leur mobilisation, n'y figurent pas.
Charles Humbert a effectué une carrière militaire le menant au grade de capitaine. Limogé de l’armée, il obtient un poste de percepteur. Il s’exerce au journalisme dans plusieurs journaux (il collabore au Journal en 1907 et en devient le directeur politique en 1911).
Il est élu député radical de la Meuse en juin 1906, puis sénateur du même département en 1908. À la déclaration de guerre, il réintègre le service actif avec le grade de capitaine, le 12 août 1914.
Le Journal périclite et est mis en vente en mai 1915, contraignant Charles Humbert à trouver des investisseurs : Pierre Lenoir et Guillaume Destouches. Il reprend la tête du Journal en août 1915.Or Lenoir est un prête-nom masquant des investissements allemands et plusieurs rumeurs sur l’origine des fonds circulent dans la capitale. Il emprunte donc cet argent à Bolo Pacha, proche de Joseph Caillaux. Or en 1917, une enquête sur l’origine douteuse des fonds est menée sur Bolo Pacha. Sentant le vent tourner, Charles Humbert repart, à sa demande au front et est affecté sur le front de l’Est. Il est peu après réformé pour cause de surdité. En avril 1917, Humbert propose à Bolo Pacha de le rembourser. Ce dernier refuse.

