Jusqu'à la Première guerre mondiale, le système des décorations et ordres français comprenait des médailles commémoratives (médaille coloniale) et des ordres pour les actions d’éclats et les années de service tels la médaille militaire et la Légion d’Honneur. Mais rien n'était prévu pour les combattants. Le besoin de leur créer une récompense s'est donc imposé dès les débuts du conflit.
Il existait un système de « citation à l'ordre du jour », destiné à mettre en avant le comportement méritoire des soldats au feu mais celui ne constituait qu’un témoignage écrit, repris dans les communiqués officiels, les états de service et le livret militaire. Mais elle n’était pas satisfaisante au regard de l’ampleur des combats de 1914, leur intensité et enfin le nombre de soldats engagés.
Elle est une décoration militaire créée initialement par arrêté royal belge le 20 octobre 1915 et principalement décernée pour des actes de bravoure ou autre vertu militaire sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.
Elle pouvait également être conférée à un militaire étranger et être octroyée dans d’autres circonstances que l’acte de courage : pour bonne conduite au soldat ayant au moins trois années de front, volontaire de guerre de plus de 40 ans ou de moins de 16 ans ayant au minimum 18 mois de service dans une unité combattante, prisonnier de guerre évadé qui s’est engagé dans les trois mois de son évasion ou militaire inapte au front à la suite d'une blessure.
La Croix de guerre belge est une croix de Malte avec deux glaives croisés.