Pour le projet Mémoire sur la Première Guerre Mondiale
"Nous sommes une rencontre.
Nous sommes liées par un Ordre auquel nous appartenons, pour lequel nous travaillons.
Nous sommes passionnées par l'Histoire, celle de la Première Guerre Mondiale, celle de notre institution.
Et les avocats morts pour France, qui sont-ils ? combien sont-ils ? quelle est leur histoire ?
Nous sommes des colères, des larmes, des rires, une amitié, une envie de partage, de redonner vie à ces hommes, de leur rendre un dernier hommage...
Nous sommes une aventure humaine, une rencontre entre 6 femmes et 232 avocats morts pour la France.
Une aventure qui continue...".
Géraldine Berger-Stenger avocate ; secrétaire générale de l'association des Anciens Combattants du Palais.
Michèle Brault avocate, ancien membre du Conseil de l'Ordre ;
Aline Hamel-Martinet avocate ;
Marie-Alice Jourde, avocate, ancien membre du Conseil de l'Ordre ;
Cindy Geraci, directrice du Musée du Barreau de Paris ;
Frédérique Lubeigt, directrice du centre de documentation de l'Ordre des Avocats de Paris.
Nous ont rejoint dans cette aventure Denis Chemla, ancien membre du Conseil de l'Ordre, et Emmanuel Escard de Romanovsky, Président de l'association des Combattants du Palais.
Passionnés par l’histoire et la mémoire de notre Institution, et alors que le projet sur la Première Guerre n’était pas terminé, nous nous projetions déjà sur les avocats durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette nouvelle aventure, nous avons donc réuni la même équipe, dans laquelle nous ont rejoint d’autres passionnés de ce projet.
Groupe de travail 39/45 :
Sous le Haut Patronage de la Bâtonnière du Barreau de Paris, Julie Couturier et du Vice-Bâtonnier Vincent Nioré,
Sous la direction du Vice-Bâtonnier, Conservateur du Musée, Basile Ader,
Sous la direction de Cindy Geraci, directrice du Musée du Barreau de Paris, responsable de ce projet,
A titre bénévole, le groupe 39/45 est composé comme suit :
Géraldine Berger-Stenger, avocate ; secrétaire générale de l'association des Anciens Combattants du Palais.
Michèle Brault, avocate, ancien membre du Conseil de l'Ordre ;
Denis Chemla, avocat ; ancien membre du Conseil de l’Ordre ;
Emmanuel Escard de Romanovsky, membre du Conseil de l’Ordre, président de l’association des Anciens Combattants du Palais ;
Marie Anne Falck, ancienne directrice des Ressources Humaines de l’Ordre des Avocats de Paris ;
Aline Hamel-Martinet, avocate ;
Michel Henry, avocat honoraire ;
Marie-Alice Jourde, avocate, ancien membre du Conseil de l'Ordre ;
Jean-Paul Lévy, avocat, ancien membre du Conseil de l’Ordre :
Frédérique Lubeigt, ancienne directrice du centre de documentation de l'Ordre des Avocats de Paris ;
Christian Roux, avocat ;
Agnès Schweitzer, avocate.
Le musée est une invitation à parcourir plusieurs siècles de l’histoire de France. De multiples oeuvres d’art (peintures, sculptures, gravures…) et documents originaux (manuscrits ou imprimés) permettent de faire revivre par le texte et par l’image le Palais de Justice d’autrefois, les magistrats et les avocats de l’Ancien Régime ainsi que les procès révolutionnaires (Louis XVI, Marie-Antoinette). Le musée met également en valeur les destins d’exception d’avocats qui jouèrent les premiers rôles sur la scène politique comme Léon Gambetta et Raymond Poincaré. Il rappelle de célèbres épisodes de notre histoire judiciaire, au premier rang desquels figure naturellement l’affaire Dreyfus et le procès de Zola à la suite du célèbre « J’accuse ! » (avec la correspondance et les notes de travail de Fernand Labori, qui fut l’avocat des deux hommes).
D’autres procès sont évoqués, qui ont pour nom Ney, Cambronne, Madame Caillaux, Villain (l’assassin de Jaurès) ou Stavisky. Ce dernier avait monté une escroquerie monumentale à partir du Crédit municipal de Bayonne ; le procès qui en est résulté a été suivi par le peintre Pierre de Belay, dont la veuve a donné à l’Ordre près de 300 dessins, gouaches et peintures permettant d’évoquer le monde judiciaire des années 1930. Les dernières vitrines du musée présentent les lettres d’adieu d’avocats tragiquement disparus pendant la Deuxième guerre mondiale, la Résistance au Palais durant l’Occupation et les notes de plaidoirie de Jacques Isorni pour la défense de Robert Brasillach puis du Maréchal Pétain. Ces différents documents permettent de constater à quel point l’histoire des avocats et de la Justice appartient à notre mémoire collective.
L’originalité du musée réside dans une riche collection de notes de plaidoiries, qui permettent de voir comment travaillaient les avocats, depuis Chauveau-Lagarde (défenseur de Marie-Antoinette) jusqu’à Jacques Isorni. Le visiteur peut ainsi considérer le musée comme un livre très illustré ou comme un album d’images abondamment légendées.
Le Musée est actuellement fermé pour une durée indéterminée.
Musée du Barreau de Paris
Tél : 01 44 32 47 48
Mél :
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